vendredi 22 novembre, Casino de Montbenon, 20h
Un programme exceptionnel avec deux Concertos brandebourgeois de Bach, profondément allemand mais aussi italien. Ainsi que des extraits de fameux airs de l’Ode for St. Cecilia’s Day, Alexander’s Feast, de Händel très anglais, et Rinaldo, Xerxès de Händel totalement italien.
Georg Friedrich Händel (1685- 1759) | Ouverture de l’Ode for St. Cecilia’s Day en Ré (orchestre) |
G.F. Händel | « What passion can », air en Sol, tiré de l’Ode for St. Cecilia’s Day (soprano) |
G.F. Händel | « With ravished ears », air en Ré tiré de l’Alexander’s Feast (soprano) |
Johann Sebastian Bach (1685-1750) | Concerto brandebourgeois n°4 en Sol, BMW 1049 (orchestre) |
G.F. Händel | « Cara sposa », air en mi, tiré de Rinaldo (contre-ténor) |
G.F. Händel | « Venti, turbini », air en Sol, tiré de Rinaldo (contre-ténor) |
G.F. Händel | L’Arrivée de la reine de Saba, en Si bémol, tiré de l’oratorio Salomon, HWV 67 (orchestre) |
G.F. Händel | « Se potessero i sospiri miei », air de Tirinto en Fa, tiré de Idomeneo (contre-ténor) |
J.S. Bach | Concerto brandebourgeois n°5 en Ré, BWV 1050 (orchestre) |
G.F. Händel | « But oh, what art can teach », air en Fa, tiré de l’Ode for St. Cecilia’s Day (soprano) |
G.F. Händel | « Orpheus could lead the savage race », air en ré, tiré de l’Ode for St. Cecilia’s Day (soprano) |
G.F. Händel | « Crude furie », air en Sol, tiré de Xérès (contre-ténor) |
C’est en étant tous les autres qu’on devient soi-même. Ce pourrait être une définition du génie, Bach et Händel en l’occurrence. Très jeunes, Johann Sebastian et Georg Friedrich travaillent. Toute leur vie, infatigables « apprenants ». Et tous deux face aux difficultés : le milieu ecclésiastique pour l’un, le milieu de l’opéra pour l’autre. Au contraire de Händel, Bach voyage peu mais, comme lui, dévore les partitions de ses aînés et de ses contemporains. C’est ainsi que le Thuringeois devient italien et français, et que né en Saxe-Anhalt, Georg Friedrich taille et affine sa plume chez de grands protecteurs romains, devient lui aussi italien, avant d’enthousiasmer le public de Londres, où il meurt en 1759. Tout un monde pluriculturel, on vous le dit. À l’image du présent concert, « L’Europe en fête » et des œuvres qui font s’entrecroiser les esthétiques. Dirigé du violon par Evgueny Sviridov, l’orchestre Concerto Köln – première invitation tant attendue au Festival Bach –, le soprano Emöke Baráth et le contre-ténor Valer Sabadus nous embarquent dans un périple aux mille couleurs.
Avec le soutien des Services industriels de Lausanne
Avec le soutien de la Fondation Leenaards
Concert enregistré par Espace 2 et diffusé ultérieurement
crédits photographiques – © schneiderphotography
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