dimanche 27 octobre, Opéra de Lausanne, 17h
Fils du roi de Thrace OEagre et de Calliope, muse de la Poésie épique et de l’Éloquence, Orphée, par son chant, comme la légende le raconte, peut tout. Fasciner les hommes, apprivoiser les bêtes sauvages et même faire pleurer les pierres. Il incarne à lui seul le pouvoir magique de la musique, sans doute aussi le pouvoir de la magie tout court. Quant à Claudio Monteverdi, il relie deux mondes : la Renaissance à son apogée et les débuts du Baroque. Alors au service des ducs de Gonzague à Mantoue, c’est avec l’Orfeo, « fable en musique », qu’il crée, au tout début du XVIIe siècle, l’opéra moderne tel qu’il existe encore aujourd’hui. Gabriel Garrido, exceptionnel monteverdien partout reconnu et dont chacun garde en mémoire les « Vêpres » présentées en 2010, a entièrement renouvelé, avec son ensemble Elyma, l’interprétation de l’Orfeo, ce chef-d’oeuvre que l’on croyait pourtant connaître. On ne pouvait rêver plus brillante ouverture de la 16e édition du Festival Bach de Lausanne.
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